Avalon O. Westfall
Messages : 6 Date d'inscription : 05/04/2010
| Sujet: Avalon Orphée Westfall ▌Once upon a time Lun 5 Avr - 20:57 | |
| : « Leighton Meester » . ....Oh bah ça alors ; . Vampire .
|
Je ne parle jamais de mon passé. Pourquoi ? Parce que de un il ne regarde que moi, et de deux il n'est pas tout beau tout rose, bien au contraire. Dans ma vie, j'ai vécu des choses que beaucoup n'ont pas vécut. Enfin, surtout une. Laquelle ? Et bien vous n'avez cas lire mon histoire pour le savoir, et écoutez bien, car je ne la dirais qu'une seule fois.
15 septembre 1920. Un premier cri, une première respiration. Monsieur et Madame Westfall venaient d'être parents d'une magnifique petite fille, pesant seulement 2,5 kilos et mesurant 49 centimètres. Une petite crevette, comme ils m'avaient longtemps surnommé après ma naissance. Où je suis née ? Dans un des nombreux hôpitaux de Las Vegas. Oui, je parle bien de la ville remplis de casinos et d'hôtels prestigieux. Non, mes parents n'étaient pas gérants d'un de ces casinos. Je ne suis pas née riche avec une cuillère en or dans la bouche. Mettons bien les choses au clair : j'étais une enfant normale dans une famille normale. Mon père travaillait comme croupier dans un casino, et ma mère faisait le ménage dans les chambres d'hôtels. Ils ne gagnaient pas beaucoup, quoi que quelque fois mon père gagnait des pourboires assez généreux. Comment je m'appelle ? Avalon. Pourquoi ont-ils choisi ce prénom ? Je crois que ça a un rapport avec la famille. Genre la tante de mon père qui s'appelait comme ça et qui a élevé mon père pendant son enfance. Vu qu'elle venait de mourir d'un cancer quelques jours avant ma naissance, mes parents avaient décidé de m'appeler comme ça, « Pour rendre hommage à cette femme exceptionnelle » comme m'avait souvent raconté mon père. Ce prénom ? Je ne le trouve ni super ni affreux. Et puis de toute manière je suis née avec, et je mourais avec.
1920 – 1929. De ma naissance jusqu'à mes 9 ans. On peut dire que mon enfance n'a rien eu de spécial. Pas de décès, pas d'embrouilles, rien. J'étais une petite fille gentille et innocente. Un enfant modèle. Je n'allais pas à l'école, celles étant à Las Vegas étant privées et donc trop cher pour mes parents. Je travaillais chez moi, à domicile. Je vivais, avec mes parents, dans une caravane à l'extérieur de la ville. Au moins il n'y avait pas d'impôts, de taxes et tout le tralala. La caravane était assez grande, je m'y plaisais – Heureusement, d'ailleurs, vu que je passais mes journées dedans. J'avais internet, le câble... Comme dans toutes les habitations quoi, arrêtez avec vos stéréotypes. Je ne sortais jamais, étant trop timide et trop peureuse pour quitter la sécurité et découvrir le monde. J'étais aussi trop solitaire, trop renfermée. Rencontrer des personnes ne m'intéressait pas. Je parlais peu, passant mes journées à faire mes devoirs et à lire. La lecture. Une véritable passion. J'avais une attirance pour les contes de fées, les « Il était une fois » et « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ».
1929. Année qui bouleversa ma vie. Le 21 juin 1929 à 22h36 deux agents de police vinrent frapper à la porte de notre caravane. Je levais le nez de mes bouquins et allais ouvrir. J'étais toute seule ce soir, mes parents travaillant de nuit ce soir là. « Êtes-vous Mademoiselle Avalon Westfall ? » Le ton qu'ils employaient, leur visage, le fait qu'ils travaillent dans la police. Cela ne laissait rien paraitre d'heureux. Je regardais autour de moi, avant de finir par acquiescer en silence. Pas besoin de dire « Oui c'est moi », c'était tellement prévisible. Y'avait pas trente six personnes qui vivaient dans cette caravane. Un des hommes tend la main pour la poser sur mon épaule. Je le regarde avec un air surpris. Qu'est-ce qu'ils me veulent à la fin. Les deux hommes se regardent, hésitent. Mais mince, dîtes ce que vous avez à dire, qu'on en finisse ! « Alors que tes parents se rendaient en voiture à leur lieu de travail, une voiture conduit par un homme ivre a grillé un feu rouge et a percuté la voiture de tes parents. Le choc a été brutal. Avalon, tes parents n'ont pas survécu à cet accident, toutes nos condoléances. » J'en restais sans voix. Les larmes inondaient peu à peu mon visage enfantin. Je n'arrivais pas à comprendre. Mes parents, morts ? Déjà ? Je secouais la tête, murmurant que c'était impossible, qu'ils étaient des menteurs. Un des deux hommes vint vers moi pour me prendre dans ses bras, je le repoussais en criant. Je voulais mes parents, je voulais leur parler, les prendre dans mes bras. Non, toute cette histoire n'était qu'une blague, une énorme blague. Je regardais derrière les hommes, cherchant les caméras. C'est là que j'aperçus une dame, en retrait. Je la regardais. C'était qui celle là, la présentatrice télé ? Le policier avait suivi mon regard, et il répondit à ma question silencieuse « Avalon, Avalon, écoute moi. Une dame est venue pour te chercher, Madame Cartson, pour t'emmener dans un foyer, en attendant que la situation s'arrange. » Que la situation s'arrange ? Parce qu'il se pouvait qu'il y a un arrangement ? Je clignai des yeux, regardant les deux hommes. Je venais de perdre mes parents, les seuls êtres qui comptaient à mes yeux. Comment pouvait-il y avoir un arrangement ? Je n'étais pas bête, j'étais assez grande pour savoir qu'on allait m'envoyer dans un orphelinat loin d'ici et que j'allais être placée dans des foyers. Je n'avais aucune famille à part mes parents, pas de parents proches ou de trucs dans ce genre. La dame, Madame Cartson, s'approcha de moi et me prit dans ses bras. Au début je me débattis, pour ensuite me calmer. J'étais vaincue, accablée par ce drame. Les larmes continuaient à couler, et pendant tout le voyage jusqu'à l'orphelinat je me souviens m'être tue. Souffrir en silence.
1929-1935. Jusqu'à ma majorité je fus trimballée de famille en famille. Je me restai au foyer que deux ou trois mois, le temps de retrouver une famille. Je me restais guère plus longtemps, ma petite bouille d'enfant toute gentille et toute mignonne attirant les regards et les compassions. Et en général je ne restais dans la famille que quelques mois. Mon record était de un an, avant que la femme ne pète un câble et qu'elle me renvoi au foyer. Pourquoi je ne restais pas plus longtemps ? Parce que j'étais... Spéciale. dans le sens péjoratif du terme. Je ne me suis jamais vraiment remise de la mort accidentelle de mes parents, surtout lorsque j'ai su que l'homme au volant de l'autre voiture, l'homme ivre, s'en était tiré sans aucune blessure. La rage, l'injustice. Après la peine, il y avait eu la nostalgie, l'amertume, qui avait fini par laisser place à une colère sourde et muette, une rage incontrôlable qui vivait et grandissait en moi. J'étais devenue une fille totalement instable. Au fil du temps j'avais laissé mes cheveux poussés, les laissant tomber devant mon visage. Ma peau était blanchâtre, signe que je ne sortais pas souvent de chez moi. J'étais en quelque sorte « La fille à l'allure chétive qui vous fait peur, qui vous stress, qui vous angoisse ». Comme dans les films d'horreurs. Je ne parlais presque jamais, me contentant de regarder mes "parents adoptifs" avec un regard noir et un air provoquant. Jamais je ne me pliais à leurs règles. J'étais rebelle, sauvage. Je me souviens d'un chat qu'une des nombreuses familles où j'ai vécu avait. Le félin passait son temps à me griffer à me mordre. Il mettait la maison en pagaille et c'est moi qu'on accusait. Mais "Darling" était le roi dans la maison, le petit prince de ses maîtres. « Avalon ! Comment peux-tu dire ça ? Darling est adorable. Tu te fais ça toute seule exprès. » Foutu chat, foutue famille.
Alors que je me refermais de plus en plus sur moi-même, une chose vint peu à peu en moi. Associée à la colère et à l'envie de vengeance. Le genre de chose instable que j'entendais parler dans ma tête. Elle me disait des choses horribles, me disait qu'il fallait que je me venge, que je prenne ma vie en main, que je tue. Et elle me promettait que tuer me libérerait. Oui, j'étais devenue Schizophrène, éprise d'une Ombre en moi qui prévoyait des actes sordides. Au début je ne l'écoutais pas. Puis, quand elle me rappela ce qui était arrivé à mes parents, au foutu chat qui faisait que des conneries, à l'injustice qui planait autour de moi, je finis par l'écouter, par rêver des mêmes choses qu'elle. Le sang, le meurtre, la liberté. Mon premier meurtre fut celui du chat, Darling. J'avais trouvé dans le garage de mon "père" un paquet de Mort au rat. J'en avais glissé quelques pastilles discrètement dans son assiette. Peu après avoir avalé toute sa gamelle le chat clamsait. Bien fait pour lui. Les "parents" furent attristés, et ils finirent par découvrir que c'était moi. Enfin bon... De toute manière que je le fasse ou pas j'étais toujours accusée. Et puis j'étais « jalouse » du chat, vous comprenez... Non mais franchement, comme si je pouvais être jalouse d'un chat ! En tout cas la sentence fut irrévocable, je retournai au foyer.
Mon deuxième meurtre fut sur un humain. C'était un de mes pères adoptifs. J'avais quinze ans. J'étais jolie, j'étais attirante. Il me désirait. Sa femme était mort depuis des années. C'était un psychopathe. Un porc, un sadique, et un violeur. Un soir je l'avais surpris avec la fille de la voisine d'en face qui était venue à sa demande lui apporter des œufs. Il l'avait rué de coups et lui avait ensuite dit de ne rien dire à ses parents, de dire qu'elle avait été tabassé par un inconnu, de ne pas l'accuser. Si elle disait quelque chose, il la tuerait, elle et sa famille. J'aurais du m'enfuir ce jour là, mais non, comme une nouille, j'étais restée. Quelle conne j'étais. Une semaine plus tard je me réveillai dans la nuit, en sursaut. Il devait être trois heures du matin. Il était à côté de mon lit, en train de me regarder et de sourire. D'un air qui tout de malsain. C'était la première fois qu'il le faisait ?! Je sortais illico de mon lit pour sortir de la chambre. Il avait fermé à clef. Je me retournai, entendant son rire. Il s'approcha de moi, et me plaquant contre la porte. Ses mains étaient posés sur ma nuque, et quelque fois sur ma poitrine. J'avais peur, j'étais paralysée. Mon esprit était embrouillé. Mince il avait me violer ! Je tendais ma main vers ma table de chevet, attrapant ma lampe. Je la cassais sur le crane de l'homme. Celui ci tomba lourdement au sol. très vite une flaque de sang se forma autour de lui. Je venais de tuer un homme. En moi le Monstre jubilait. J'étais sous le choc, ma chemise de nuit étant déchiré et laissant voir une partie de mon corps. Je ne savais plus quoi faire. Fuir ? On me retrouverait. Je me décidai à appeler la police. Il y eut un procès, mais je fus acquittée. C'était de l'auto-défense. Retour de nouveau au foyer. La Voix, le Monstre, qui parlait en moi devint plus fort, plus prenant. Dès que j'étais en colère il me chuchotait de me venger, d'attaquer, de blesser. Mais j'étais traumatisée d'avoir tué cet homme, je ne voulais plus écouter la Voix. Une lutte contre moi-même commençait. La raison contre la Sauvagerie. L'Ombre contre la Lumière. Et ce combat n'est toujours pas terminé, et il ne s'achèvera sûrement jamais.
1937. Je fus adoptée pour une énième fois par une famille en 1937. Les Greys, je m'en souviens encore. ils habitaient à Las Vegas, ou du moins dans un immeuble à proximité. C'était la première fois que je retournais dans cette ville depuis la mort de mes parents. Je vivais plusieurs semaines avec une certaine nostalgie. Les lieux avaient beaucoup changé en 8 ans. Mais étrangement je me sentais bien ici. Comme avant. Le bouleversement arriva lorsqu'un homme se présenta à la porte de mon petit appartement un jeudi soir. Il se présenta comme se nommant William Fuller. Son nom ne me disait rien. A contre cœur je l'invitais à entrer. La compagnie, je n'avais jamais vraiment aimé ça, préférant de loin la solitude. Les Greys étaient alors partis en ballade. Je lui offris une cannette de bière. L'homme semblait nerveux, son regard passant de moi à la cannette. Impatiente d'en finir je lui demandai ce qu'il me voulait. Sa réponse me prit au dépourvu. « C'est moi qui suis rentré en contact avec la voiture de vos parents. C'est moi le responsable de leur mort. Je suis venue pour vous présentez mes plus sincères excuses, j'ai tellement de remords depuis ce jour... » Et merde ! Pourquoi était-il venu, pourquoi ? Il venait de chambouler ma vie une deuxième fois. L'assassin de mes parents, celui quand, lorsque j'étais en "accord" avec la Bête, j'avais rêvé et planifié de le tuer. Il venait à moi, comme ça. Mais merde ! Un excès de colère prit possession de mon corps et de mon esprit. La Voix revint à la charge, me dictant de me venger. « Depuis le temps que tu en rêves ma Chérie » Sans vraiment faire attention je m'approchai de lui, et lui décochai une droite monumentale. L'homme perdit aussitôt connaissance. Mes mains se serraient autour de son cou. C'était le Monstre qui avait pris le contrôle, comme la fois où j'avais tué le chat, et où j'avais tué mon père adoptif. Dans ces moments là je n'étais qu'une simple spectatrice. C'était mon corps, mes actes, mes mouvements, mais ce n'était plus mes choix. Je me débattais mentalement pour reprendre le contrôle. Et quand le Monstre rentra dans sa cage, il était trop tard. L'assassin était mort. C'était à mon tour d'être la meurtrière. Je fondai en larmes, m'asseyant dans le canapé, à côté du cadavre. Comment avais-je pu ? Ce coup ci je serrais déclarée responsable, coupable. Je n'avais aucune excuse. Mon état de schizophrène empêcherait la prison, mais je serais interné, ce qui serait tout comme.
Il était trop tard pour faire quoi que ce soit. Je ne pouvais plus revenir en arrière. Il n'y avait plus rien à faire. Je pris le temps de me calmer, de reprendre mon souffle, et je téléphonai à la police. Oui, je me dénonçais. Pas la peine de fuir, la police réussirait à me retrouver, où que j'aille. Et puis les Greys finiraient bientôt par rentrer, et je n'avais pas le temps de cacher le corps. On m'interpella, on me jugea. Je racontais la Voix qu'il y avait dans ma tête, que tout ça c'était à cause d'elle. On me fit une analyse psychiatrique, on me jugea irresponsable. J'étais folle, j'étais dangereuse, j'étais une criminelle. Mais j'étais mineure. On m'envoya dans un hôpital psychiatrique, on m'enferma chez les fous.
C'était horrible. Ma chambre était minuscule, je m'y sentais à l'étroit. Il y avait du blanc partout. Si je n'étais pas déjà folle, je le serais devenue, à vivre dans un tel endroit. Tous les matins j'avais droit à une dose de médicaments, qui étaient censés me faire aller mieux. Mais en fait ça me donner plus la nausée et l'envie de dormir qu'autre chose. En fait je crois qu'ici on ne cherchait pas à faire guérir les patients, mais juste à les droguer pour qu'ils soient inoffensifs. On nous promettait la liberté si on était jugé "sain". Mais je pris vite conscience que cela ne pourrait jamais arriver. Fuir devint donc mon nouveau but.
Je n'étais pas vraiment une folle. Je veux dire à part le Voix qui sommeillait en moi, j'étais tout à fait normale. Et il faut dire que je devais être une des seules ici à avoir les idées claires. Ce qui fait que la surveillance des bâtiments étaient minimales, surtout avec les calmants qu'on nous donnait - et que je prenais bien soin de ne pas avaler -. Mon évasion se passa le 4 mai 1937. Tout se passa à merveille. A 2h du matin j'étais libre. Où aller, comment survivre ? Je n'en avais aucune idée. Mais j'étais libre, et c'était le principal.
Pourtant cette vie de nomade fut de courte durée. Une nuit, alors que je tentais de trouver un endroit pour passer la nuit, je fus attaquer par un homme. Quoi que ce n'était pas un homme. Vampire. Il me mordit au cou, but mon sang. Assez pour que je perte connaissance, mais pas assez pour que je meurs. Ce qui fait que je devins comme lui. Vampire.
1938 - Aujourd'hui. Je découvris les avantages que le statut de vampire m'accordait. Sens sur-humains, charme incontestable, une manipulation des humains. Mais il y avait aussi les inconvénients : boire du sang humains - je m'étais résolue à ce régime alimentaire, les animaux ne me satisfaisant pas, m'affaiblissent aussi bien moralement que physiquement, laissant la Bête prendre le contrôle de mon âme et me faire tuer des humains encore plus que si j'avais le contrôle -, mais aussi le soleil. Astre que j'adulais dans mon enfance, aujourd'hui maudit.
Je découvris aussi un don surprenant. En effet, je pouvais infliger une douleur mentale. Celle ci faisait clouer au sol mes proies. Elles hurlaient, me suppliaient de cesser. Les humains s'affolaient, et leur cœur s'arrêtait, tout simplement. Crise cardiaque, une mort naturelle. Parfait pour masquer mes actes sanguinaires. A m'entendre on pourrait croire que j'adore ce que je suis devenue. Mais c'est faux. Tuer des humains m'horripile, mais je n'ai pas le choix. Pour survivre, pour être forte, pour continuer à contrôler la Bête, il faut se nourrir, et donc tuer. J'ai déjà essayé de voler des poches de sang dans les hôpitaux, mais les stocks s'épuisaient très vite... J'utilisais mon don à cause de la Bête. C'était son arme favorite. Torturer, se faire supplier, puis tuer. Lentement, douloureusement. C'était son plan d'action. Il arrive fréquemment qu'elle prenne le contrôle lorsque je ne suis plus en état de me gérer. Souvent il y a des morts. Mais bon, ainsi va la vie... Je ne suis pas résolue à me suicider. J'attends plutôt qu'avec le temps, la modernisation, on trouve un remède pour ma schizophrénie, qu'enfin je sois libre, qu'enfin je puisse rêver à une vie presque normale.
Je suis restée figer dans mes 17 ans. Je suis donc toujours mineure. Comme dans mon passé je vais de famille en famille. De nos jours, il est impossible de vivre sans papier, de se déplacer sans être arrêtée. Je reste donc souvent quelques semaines, quelques mois dans une famille. Je vais dans des lycées différents, puis je retourne au foyer. Mon dossier. J'ai pris soin de l'effacer de la base de données. Aucune trace de moi après chaque passage dans les foyers. C'est risquer, je vous l'accorde. Mais toutes les personnes qui ont été susceptibles de me dénoncer ont été tuées. Et puis le charme vampirique fait aussi ses preuves. C'est fou comment les humains peuvent être manipulables et serviables...
Gatlin, Sud des Etats Unis. Ma nouvelle destination. Mes nouveaux parents se nomment les McDouglas. Deux adultes qui n'ont jamais pu avoir d'enfants. Mon charme les ont séduit. Tant mieux. Gatlin, me voici.
. |
Dernière édition par Avalon O. Westfall le Lun 5 Avr - 22:33, édité 6 fois | |
|