F&T ◊ Leave Me Alone

J’en ai marre, vous pouvez pas savoir commence cela fait deux mois que je dois supporter cette famille, je vais pas tenir plus longtemps vous savez. Mais vous vous en fichez je suppose, de toute manière une fille droguée tout le monde s’en fiche. Je ne dis pas que cela me dérange, mais j’en ai marre quoi que ils se fichent pas tellement de moi, disons juste qu’ils ne sont pas normaux avec moi, ils sont trop calmes, trop gentils quelque chose qui ne me va pas du tout. Je n’ai pas l’habitude que des adultes ne me crient pas dessus, les trois quart du temps je dois bien anouver que je fais tout pour qu’ils le fasse, je suis capable de mettre n’importe qui a bout en quelque seconde et là et bien là j’y arrivais pas. Et cela m’énervais plus que tout, au moins il y en avait un dans la famille où j’y arrivait c’est déjà pas mal non ? C’est leur fils Ezéquiel, je le hais, quoi que lui aussi il dois me haïr, tant mieux je dis, je ne le supporte ce sale gamin pourri gâté par ses parents. Mais ils s’en rendent pas compte ou quoi ? Ils le pourrissent jusqu’à la moelle, résultat si il n’a pas ce qu’il veut il risque d’être méchant. Le petit en tout cas n’aura rien de moi, il peut en être sur, je ne lui dois rien et ne lui devrais jamais rien faut pas rêver. En parlant du loup au moment où je comptais quitter la maison afin de faire un petit tour, je ne supporte pas être enfermée dans un endroit. Il était accompagné de ses amis, encore mieux je dirais, je fis une grimace en les voyant mais je ne disais rien je passais en milieu d’eux en me doutant bien que le fait d’avoir bousculer Ezéquiel provoquerais une plainte. « Tu pourrais pas faire attention où tu passes ? » Euh non, je m’en contre fiche, mais je ne dis rien sachant parfaitement que cela l’énerverait encore plus, c’était le but après tout. J’avais un sourire sur le bout des lèvres attendant l’attaque personnelle qu’il allait me faire, j’avais l’habitude c’était pas le premier à le faire. En attendant tout en continuant de marcher je pris une cigarette et commença a la fumer. « Espèce de sale droguée, tu n’es bonne que pour te faire *censure*. » Je soupirais en continuant, dans le sens de ma marche, je n’avais vraiment pas envie de lui répondre, si il savait ce que c’était de vivre dans des familles qui ne vous considèrent pas comme des enfants et surtout qui sont incapable de vous montrer une once d’amour, peut être qu’il comprendrait mon besoin de me réfugier dans la drogue et même dans l’alcool. Mais il n’avait rien à dire sur çà, je faisais ce que je voulais, je savais aussi que je pouvais être une fille facile, surtout quand j’avais trop abusé de certaines substances. Mais bon ce n’était pas une raison qu’il le dise, je n’avais pas répondu parce que je savais que c’était ce qu’il voulait et que je n’allais pas lui donner, il ne devrait pas rêver comme cela. Regardant dans la rue, il n’y avait personne, je m’étais vite retrouvée dans le centre ville, minuscule par rapport à ce que j’avais déjà vu. L’avantage des villes plus spacieuses était qu’il y avait tellement de monde que peu de gens ne vous connaissaient mais là, je pouvais bien dire que cela faisait deux mois que j’étais ici, mais pas mal de monde me connaissait déjà. Surtout avec le fait que le proviseur du lycée avait décidé d’être famille d’accueil avec sa femme et que j’étais la première à y être aller. Tout le monde parlait de moi en disant que j’étais l’enfant qu’il devaient éduquer. Mais personne ne c’était attendu au fait que je serais plus âgée que dans certaines familles, mais bon je n’avais rien à leur dire moi. Ils savaient tous ma dépendance envers les produits illicites et alors ? Je m’en fichais, j’arrêterais pas d’un seul coup, ils devraient l’apprendre. Tout à coup dans ma marche tardive, puisque j’avais oubliée de précisée qu’il commençait à se faire tard, disons qu’à après une journée de cours obligatoires je ne pouvais pas rester en place. Donc en reprenant je fus arrêté pas quelque chose ou plutôt quelque un que j’avais malencontreusement bousculé, je ne levais même pas la tête de toute manière je m’en fichais bien je comptais bien continuer ma marche. Mais bon l’autre personne ne voulait pas vraiment, alors je me dis qu’en m’excusant cette personne me laisserait peut être passer. « Excusez moi. » Je venais de faire malgré moi une chose que je ne supportait pas faire.